Parcours découverte du village
Dans le cadre du Conseil des aînées et aînés, Brigitte Boisard, Mady Colet, Jean-Paul Grégoire, Martine Guezennec, Colette Moulin-Berger et Monique Roustan ont réalisé un parcours découverte du village de Lauris. Un ensemble de panneaux est installé le long d'un circuit débutant à la Mairie et sinuant dans les rues du village. Chaque panneau situe et caractérise un lieu remarquable par son histoire ou la mémoire de la vie des Laurisiennes et Laurisiens.
Nous vous proposons de suivre virtuellement cette promenade découverte en visualisant sur votre téléphone, tablette ou ordinateur les images des panneaux qui sont maintenant installés.
Bonne découverte et bonne lecture en cliquant sur le bouton suivant :
le parcours découverte de Lauris/discovery tour of the village of Lauris
ENGLISH🇬🇧
As part of the Council of Elders, Brigitte Boisard, Mady Colet, Jean-Paul Grégoire, Martine Guezennec, Colette Moulin Berger and Monique Roustan have made a discovery tour of the village of Lauris. A set of panels is installed along a circuit starting at The Town Hall and winding through the streets of the village. Each panel locates and characterizes a remarkable place by its history or the living memory of the life of the Laurisiens.
We invite you to follow the discovery walk virtually by viewing on your phone, tablet or computer the images of the panels that are all installed.
Good discovery and good reading.
Histoire de Lauris
Le nom de Lauris, dont la plus ancienne trace remonte à 1079, serait relié à un prénom latin dérivé de Laurus (le laurier). D’où ses armoiries d’or à deux branches de laurier de sinople posées en sautoir.
Le peuplement du territoire communal remonte à la Préhistoire, en raison de sa localisation privilégiée sur un lieu de passage obligé pour qui suit la Durance depuis la Camargue et la Crau au Sud, ou le Rhône à l’ ouest, vers les Alpes au nord.
Bien connue des spécialistes, la stèle de Lauris, qui est visible au Château de Lourmarin atteste de la présence de l’homme à la fin du Néolithique.
À l’époque romaine, Lauris constitue probablement, comme les communes voisines de Puget, Puyvert et Mérindol des villages romains. A la chute de l’empire romain, Lauris devient la propriété d’évêques puis de Comtes de Provence. Fief érigé en baronnie en 1552 en faveur de François de Pérussis, il est rattaché à la Seigneurie des ducs de Lesdiguières au XVIIe, puis du marquis d’Arlatan au XVIIIe.
Après l’hécatombe provoquée par la peste, le sud Luberon se repeuple de populations issues de régions protestantes. Lauris, qui aurait été largement préservée de l’épidémie suite à un vœux à Saint-Roch, reste « la catholique ». Aussi, un chemin des huguenots reliant les villages protestants passe-t-il sur les contreforts du Luberon, loin des zones habitées.
Au XIX° siècle, l’agriculture prend un essor considérable et affirme dans certains secteurs, notamment l’asperge, la réputation internationale de Lauris. La commune est aujourd’hui tournée vers les activités artisanales et touristiques.
Pour en savoir plus sur le passé de Lauris
<----L'ouvrage récent (2021) de Monique ROUSTAN : MEMOIRES de LAURIS vol1
--->Le site de Jean-Paul GREGOIRE
Pour refaire vivre les vieilles photos, cartes postales, albums retrouvés dans les tiroirs, les greniers et garder la mémoire du village en transcrivant la mémoire de nos aînés, voici le lien vers le site de Jean-Paul Grégoire qui nous propose une visite dans le temps et le coeur des Laurisiennes et Laurisiens.
----> l’histoire des Garnier Père et fils résumée par Jacques ROUCHOUSE
Le père :
Joseph-François Garnier naît en 1755 à Lauris, dans une famille modeste, le Père est cordonnier, Place Jean d’Autan (à 100 mètres d’ici).
« Monté » à Paris en 1769, il entre (à 14 ans) comme « surnuméraire » aux pupitres des hautbois et de flûte de l’Opéra.
Il va y faire une carrière de près de 40 ans, occupant indifféremment les postes de premier hautbois et de flûtiste.
On le voit professeur de hautbois à la Garde Nationale, puis 1er professeur de hautbois dès la création du Conservatoire National de musique par la Convention en 1795.
Il est auteur d’une Méthode pour le hautbois (1798).
Il est connu et estimé du monde musical : Florence Badol-Bertrand, professeur d’Histoire de la musique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, a écrit que Garnier « … a été le sauveur de l’Ecole Française de hautbois sous la Révolution ».
Le hautboïste Claude Villevieille, quant à lui, écrit que l' »on peut le considérer comme le premier théoricien Français de l’instrument, à l’origine de l’Ecole Française ».
Joseph-François Garnier est mort à Paris en 1825.
On ne sait pas où il repose.
Les deux frères de J.F. Garnier, Jean Baptiste et Charles, ont été également musiciens dans les orchestres de l’Opéra et de la Cour. Trois frères issus d’un village et brillant dans la capitale :
un exemple unique et remarquable « d’ascension sociale » !
Le fils :
Joseph-Francois Garnier fils (même prénom que son père, d’où une certaine confusion), est né en Bretagne en 1796. Médecin à Paris, il sera Maire de Neuilly de 1843 à 1848. Il mourra à Paris en 1865, après avoir, par testament, légué une moitié de sa fortune à Neuilly, et l’autre « à la commune de LAURIS, où est né mon père, et qu’il a toujours aimée ».
En reconnaissance, Lauris lui a élevé une statue, et a attribué son nom à l’artère principale du village.
Il repose au cimetière de Neuilly.
Quant au père, son nom vient d’être donné à l’école de ….Musique, ce qui est bien naturel !
Pour en savoir plus …
- Un livre : « Le mystère des Garnier » par Jacques Rouchouse (Editions du Luberon 2003)
- Un CD d’oeuvres de Garnier, par Claude Villevieille, paru en 1994 et réédité en 2010.
Tous deux disponibles à l’Office du Tourisme de Lauris.
------------------------------------------------------------------------------------------------